Commencer un nouveau blog est toujours quelque chose d'assez spécial, terrible, angoissant, méthodique, nouveau, énergique, fatiguant, anti-laconique soit pléthorique, final.
La vague impression de parler pour soi...à soi. (et de soi, implicitement.) Je me demande, combien de temps aurais-je le courage de taper mille et vains mots ? En clair, combien d'années minutes cette abstraction va t'elle durer ?
Matins pluvieux et jours moroses, moi, poète, écrit de noires proses, sur ma table il y a une rose, vivra t'elle jusqu'à la fin du mois pluviôse ?
I'm rather like a well, One too free for fight
Imagine all the world's tears init
the water cant stop getting out of it
Overflowing and spreading on the alives
That's how i am, a young girl full of hope
who always wants to tell people everything
But today i'm the well, there is no more rope
Of course without ties words are invading
Voilà, moi c'est un peu ça, juste un trucs - qui ressemble à un poème d'ailleurs - que je me suis amusée à écrire quelques semaines ago, en 3;6 parce que ...
Ca aussi c'est moi : entre ma schysofrénie (vous remarquerez l'anglofrancisation de mes textes, la bipolarité de mes oeuvres, la barrière langue latine/langue germanique) et quand je finis pas mes phrases parce que je pense que ce n'est pas le plus intéressant - et là je sors une citation : " (...) " (traduction : le début est toujours mieux que la fin, je sais pas qui l'a dit mais c'est sûrement pas moi ahahah) - je suis l'anticonformiste, qui change de style d'écriture en fonction du stylo et de l'adhérance de la feuille, qui admire les néologismes comme "spleen" (bon ça va faire 200 ans là, quand même, ah ouais merde) beaucoup moins glamour si on traduit ( "rate", ce qui me fait penser à foie). De toute façon le spleen n'est pas fait pour être glamour n'est ce pas, la dernière chose glamour en ce monde est encore la cigarette, et encore, je crois que quand je me réveillerais demain matin je me dirais que j'ai encore dis une connerie hier soir... Et bla bla bla bla bla, et on oublie l'idée directrice, car comme présentation c'est bien trop brouillon.
Nuit calme, la ville est humide, elle a grandement suée pour ne pas être emportée, ses habitants, tous réunis autour d'un feu, apaisés, sourient devant la danse des flammes la tête vide.
I don't know where i'm going to but i'm going there. Mon film préféré est Orange Mécanique, et je le dis à qui veut bien l'entendre et comprendre. Je suis toujours à l'est, vous savez, c'est encore plus loin que l'ouest. De la musique éclaire, où j'erre, l'air, par la nature, l'air remplace le sang dans mes veines et plus je respire, plus je transpire la pureté, que la Nature a créée. Elle rend saine, plus saine qu'un saint (soyez crétin pas chrétien)... Et bla bla bla bla (les blablablabla sont uniquement là pour le rythme.) Pour revenir à "l'est", je me demande pourquoi on parle toujours de "east of eden", et jamais de "west of eden"...
- Un lecteur : T'as encore des questions à la con comme ça ?
- Myself : Ouais pleins d'autres. Many many much much.
And railways to the infinity... A trains rolling underneath me, if i were them ? A passanger without any aim ? Me too, on the road, in the Carriage of Love, abroad, abroad...
Et là j'ai envie de dire petite pose et pause musicale :
L is for the way you Look at me
O is for the only One I see
V is Very, Very extraordinary
E is Even more than anyone that you adore
Love is all that I can give to you
Love is more than just a game for two
Two in love can make it
Take my heart and please don't break it
Love was made for me and you
(Nat king cole - L.O.V.E)
Citation non pas en situation, citer non pas situer : " Ô love! Ô life! Not life but love in death !" D'ailleurs, je me demande, faut-il toujours citer ses sources ? Dois-je dire là qu'il s'agit d'un bout de shakespeare, et plus particulièrement de Roméo et Juliette ?
Bon, j'espère en avoir assez dit comme premier article, j'aurais bien aimé bien finir mais c'ets pas mon truc alors...